Sommaire SETI@home
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L'aspect scientifique du projet SETI@home.

SETI@home est un véritable projet scientifique. Les données proviennent du radio-télescope d'Arecibo à Puerto Rico, le radio-télescope le plus grand et le plus sensible du monde.
Lorsque 50 000 P.C. seront impliqués simultanément, l'étendue de la recherche rivalisera en puissance avec tous les projets existants du SETI. SETI@home sera en fait capable de détecter un signal qui autrement n'aurait jamais pu être découvert.

Le projet se découpe en trois modules principaux :

1. L'acquisition de données.

SETI@home travaille en étroite collaboration avec le SERENDIP, un autre projet du SETI basé à l'Université de Californie à Berkeley, qui dispose d'un accès continu au radio-télescope d'Arecibo.

Le SERENDIP a conçu un système basé sur des PC qui extraira une bande limitée de fréquences depuis le signal reçu du radio-télescope, la numérisera, et la sauvera en temps réel sur bandes magnétiques de grande capacité.

Ces enregistrements seront ensuite acheminés par voie postale vers un serveur de fichiers aux Etats-Unis.

2. L'analyse des données.

Le SERENDIP a développé un programme pour SETI@home qui recherche des signaux puissants sur près de 4 millions de combinaisons de fréquences, de largeur de bandes, et de "chirp" (la dérive en fréquence avec le temps).

La large diversité et la sensibilité de cette analyse dépasse de loin tout ce qui peut actuellement être réalisé en temps réel.

Chaque bloc de données délivré à un ordinateur personnel ou commercial consiste en 0,25 Mo organisés en 50 secondes x 20 kHz x 2 bits de données de tension. Dans ces 20 kHz, 400 000 combinaisons différentes de fréquences et de largeurs de bande sont examinées. (Les largeurs de bande varient de 0,1 Hz à 1,5k Hz en 14 pas binaires. Pour la largeur de bande la plus fine, toutes les 200 000 fréquences de l'espace de 20 kHz sont examinées.)

Au moins 10 "chirps" ou vitesses de dérive en fréquence seront examinées. Cela couvrira les glissements Doppler causés par une des vitesses orbitales attendues (dues à la rotation d'une planète, d'un système solaire, ou d'une galaxie entière.)

Finalement, les signaux détectés avec une puissance importante pour une combinaison particulière de fréquence, de largeur de bande et de "chirp" sont soumis à un test contre les interférences d'origine terrestre. Ce n'est que si la puissance monte et retombe au delà d'une période de 12 secondes (le temps nécessaire au télescope pour balayer un point du ciel) que le signal pourra être envisagé comme de nature extra-terrestre.

3. La distribution des calculs sur ordinateurs.

Nous avons développé un logiciel serveur capable de scinder les données à traiter du radio-télescope en tronçons multiples, puis qui distribue les lots obtenus aux clients qui viendront s'y connecter, et enfin collecte enfin les résultats obtenus.

Il gère également la distribution de versions spécifiques du code d'analyse en fonction des architectures des clients, et contrôle divers aspects relatifs aux problèmes de sécurité.

Conclusion

Le flux des données du processus dans son entier est résumé ci-dessous. (Dans le diagramme suivant, "N" représente le nombre de personnes participant au projet SETI@home.)

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Page mise à jour le lundi 14 mai (2001-05-14 23:52:05 +0200).
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Traduction en Français : Philippe Verdy - Copyright ©1999-2001 SETI@home (U.C. Berkeley).