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Lettres d'information :
bulletin n°7
(04-mai.-2001)
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bulletin n°6
(28-fév.-2001)
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courriel diffusé le
19-déc.-1999
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bulletin n°5
(29-nov.-2000)
,
bulletin n°4
(19-juin-2000)
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bulletin n°3
(19-juin-2000)
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1er anniversaire du projet
(17-mai-2000)
,
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(04-mai-2000)
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bulletin n°1
(29-mars-2000)
,
courriel diffusé le
17-déc.-1999
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Bulletin d'information n°4
(19-juin-2000).

Par Stan Corroyer, un étudiant venu nous visiter,
de l'École Polytechnique (France).

La recherche de détections multiples.

Depuis le début du projet SETI@home, les utilisateurs de SETI@home ont trouvé près de 60 millions de signaux gaussiens en utilisant le programme client écran de veille. Une grande part de ces signaux gaussiens sont le fruit du bruit de fond présent partout dans l'Univers. Cependant, si des extra-terrestres devaient nous envoyer un signal puissant, nous devrions être capable de le détecter en provenance d'à peu près le même point du ciel à deux occasions différentes.

Le premier pas dans l'analyse des résultats gaussiens de SETI@home est de parcourir la base de données à la recherche de paires ou de triplets de gaussiens qui indiquerait la présence d'un tel signal extra-terrestre. Puisque la recherche parmi plus de 60 millions de gaussiens peut prendre du temps, la recherche initiale consistait à parcourir seulement les 10 000 premiers, c'est à dire les signaux les plus forts avec les meilleurs ajustements gaussien. La recherche initiale a ainsi recherché ces gaussiens qui ont été trouvés dans la même zone - c. à d. avec des coordonnées dans le ciel (ascension à droite et déclinaison) écartées d'au plus 5 minutes d'arc (soit la moitié de la largeur du faisceau) - et à des fréquences éloignées de 100 kHz au maximum.

Trois "triplets" intéressants sont ressortis de cette recherche, et chacun d'eux ont été attentivement analysés, en traçant la carte dans le temps et dans le spectre total des fréquences captées, de tous les autres résultats collectés dans les unités de travail voisines et stockés dans la base de données, le graphe étant centré sur la fréquence spécifique à laquelle le triplet a été trouvé.

Les images ci-dessous proviennent du premier triplet qui nous a intéressé. Vous pouvez cliquer sur chacune d'elle pour en afficher une vue plus grande et plus précise. Les points rouges désignent les signaux gaussiens, les verts les signaux de crête, la marque bleue centrale désignant le triplet de résultats analysés au voisinage du même point du ciel.

Note : verticalement, la mesure du temps désigne des points très différents du ciel (car les trois faisceaux du télescope balayent chacun le ciel durant une heure complète, et les collectes de chacun des trois ensembles ne suivent pas forcément le même chemin dans le ciel) ; de même, horizontalement, le spectre de fréquences dépasse largement les types de signaux en bande étroite recherchés ; le graphique entier couvre donc les résultats de plusieurs centaines d'unités de travail occupant chacune un rectangle différent dans le graphique, les différents rectangles se chevauchant partiellement.

image 1image 2

De ces graphiques, il apparaît que les signaux détectés résultaient bien des IRF (interférences en radio-fréquences). C'est pourquoi il y a tant de points (formant pratiquement une ligne) à une fréquence particulière sur l'échelle de temps entière. Consultez la section interférences en bande étroite sur la page des IRF pour plus de détails. Sur la droite de la première image, l'interférence en large bande est évidente en voyant les deux bandes épaisses qui courent vers le bas du graphique.

Après une analyse attentive, il a été déterminé que les deux autres "triplets" semblaient être des IRF également, comme indiqué dans les images ci-dessous.

Notez le rectangle vert dans la partie droite du second graphique. Ce sont les résultats d'une même unité de travail. Nous ne sommes pas bien sûrs pourquoi de mauvais résultats ont été retournés pour cette unité de travail, et nous explorons cette voie plus avant.

Une autre zone semblable peut être vue faiblement dans la partie supérieure gauche du premier graphe. La large bande noire entourant le signal en bande étroite est causée par le client qui atteint le résultat limite causée par l'interférence en radio-fréquences, ce qui résulte au seul envoi des signaux puissants pour cette unité de travail. Pour cette instance, les signaux les plus puissants étaient ainsi limités l'interférence en bande étroite visible dans le graphique.

Cela explique également la zone vide carrée dans le premier tracé, ci-dessus. Dans ce cas, l'IRF était assez puissante pour qu'elle dépasse la limite de validité des résultats dans cette zone vide, mais encore assez faible au dessus et en dessous de cette zone pour permettre à d'autres signaux résultats d'être retournés.

image 3image 4

Eh bien... Nous n'avons pas trouvé E.T. dans cette première analyse. Nous continuerons à vous tenir informé alors que notre analyse continue !


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